mardi 19 mars 2013



lundi 18 mars 2013

vendredi 4 janvier 2013

Ziyara Thierno Abdallahi DIA 2012- 20 ème Edition- Boghé le 28 décembre 2012



Des milliers de personnes sont venues de différentes contrées pour commémorer la Ziarra annuelle de l’un des piliers de la confrérie Tidianiya dans le monde : Thierno Abdallahi DIA.

Thierno Abdallah Dia, plus connu de tous « l’océan du savoir » a eu deux formations différentes, celles des maîtres dans le domaine coranique, Charia de tout bord et dans le domaine spirituel par son incontournable maitre « don de dieu » Thierno Abdoulaye SAKHO par la source ibrahimiénne (Niassiéne).

C’est l’homme toujours prêt pour illuminer les cœurs, instruire, éclairer et édifier, Dans ces paroles, on trouve tout qui conduit et oriente vers Dieu et son prophète Mohamed ( PSL), le cheminement spirituel dans la voie Tidianiya qui est une sorte de pavé dans la mare, par le fait qu’il conduit beaucoup de sujets de valeurs spirituelles et confine ou fortifie le disciple dans l’effort continu, pour la connaissance salutaire de Dieu et en jouir en permanence.

Du soir du jeudi 27 décembre 2012, au matin du samedi 29 décembre, des paroles et poésies divines, accompagnées par les Zikr (invocations du nom de Dieu), des talibés venus d’un peu partout : de la RIM, du Mali, de la Guinée en passant par le Sénégal, des voix des disciples retentissent au rythme du Samaou : « il n’ya de dieu que dieu ».

Les cérémonies religieuses commencèrent par les versets coraniques, le mot de bienvenue dudit marabout Thierno Abdallah DIA  un aperçu sur la vie et les enseignements de Thierno et ses liens avec les marabouts rencontrés dans son apprentissage. Dans la langue de Molière, en Arabe, Pulaar, Wolof, Anglais, Haoussa et Hassaniya, les jeunes talibés ont pris la parole à tour de rôle pour faire les éloges du grand-maitre et témoigné l’esprit de sagacité, la lucidité et la clairvoyance du maître.

Les grands marabouts venus cette année sont : Thierno Sidy Mohamed Niass et Frères, Aliyine Cissé Najirou Niass et Rouguiyetou Niass (Kaolack Médina Baye) au Sénégal, Thierno Oustaze Ba de Dakar (Moughadam et élève de Thierno abdallâh DIA), Thierno Racine Ly de Kanel, Dahirou Ly de Niabina, Amadou Elhadj (NKTT), Demba Diaw de Tagga, Lamine Sakho de Walaldé, Thierno Demba Thiam de Cascas et Abderrahmane Diallo, tous sont venus avec leurs talibés.
Dans la nuit du vendredi après les témoignages et éloges des vingtaines de talibés et marabouts venus pour la circonstance, Oustaze Ba a pris la parole pendant 1 heure de temps a élucidé, clarifié l’importance de cette Ziarra, la valeur et les qualités de Thierno Abdallah et son exposé ou mieux la conférence sur la thématique : comment Cheikh Ibrahim Niass est devenu l’héritier du prophète ( PSL). Il expliqua les poèmes « Rouhoul Adabe » et quelques autres vers de Baye.

Thierno Boubou BA et Thierno Abdallah DIA s’adressèrent à l’assistance pour conseiller les talibés a avoir le meilleur comportement dans la vie, chercher toujours le salutaire dans la discipline comme vecteur ou fondement de la valeur spirituelle. Priant pour la paix dans le monde, connaitre Allah le tout puissant et le suivre après. Ce fut enfin les questions posées par l’assistance qui tournent autour de la Charia, la vie sociale, la Fayda Tijaniya.


DIOP Mohamedou Abou dit Hammadi Bodiel CP le véridique au Brakna.
Source : CRIDEM

samedi 24 décembre 2011

ZIYARA THIERNO ABDALLAHI DIA 2011

Une fois n’est pas coutume. Ces journées de jeudi et vendredi 16 et 17 décembre 2011, convergent vers Boghé les fidèles et disciples de la Fayda Tidjanya, venus de différentes contrées, pour commémorer la Ziyara de l’un des piliers de la confrérie Tidjanya dans le monde, l’océan du savoir : Thierno Abdallahi DIA. Du soir du jeudi au matin du samedi se succèdent des paroles et poésies divines accompagnées par les zikr (invocation du nom de DIEU) des Talibés venus d’un peu partout : du Mali, de la Guinée en passant par le Sénégal, les voix des Maures retentissent au rythme du Samaou : «il n y’a de Dieu que Dieu». Ziyara de complément : Dans l’après midi du vendredi, Saydou Nourou TALL, un disciple, remplaçant laminant Marabout Thierno Aliou Toulla WAGNE, retenu par défaut de santé, ouvre la Ziyara par les versets Coraniques d’habitude suivi du mot de bienvenu dudit marabout.


Ce fut ensuite, Amadou Moussa NGAIDE de faire un bref aperçu sur la vie et les enseignements de Thierno Abdallahi DIA. Par une voix limpide et suave, il fait l’historique du parcourt de Thierno Abdallahi Dia et de ses liens avec les marabouts rencontrés au cours de son apprentissage des sciences exotériques et ésotériques. Notons que Thierno Abdallahi a eu deux formations différentes, celle des maitres dans les domaines coraniques, Charia de tout bord, et dans le domaine spirituel par son incontournable maître gnostique Thierno Abdoulaye SAKHO par la source Ibrahimienne. Des jeunes talibés, de prendre à leur tour pour faire l’éloge du grand maître et de remercier ce dernier d’avoir ouvert le chemin autrefois ténébreux. De la langue Molière à la langue coranique, les talibés avec émotion, expriment leur joie pour participer à leur manière à ce grand rendez-vous religieux tant attendu par le grand-public.

Dans la nuit du samedi, de 23 h 30 mn à 1 h, l’érudit Thierno Abdallahi DIA, prendra parole pour remercier l’assistance et faire son «Khoutba» qui, sur le cheminement spirituel dans la voie tidjiane est une sorte de pavé dans la mare par le fait qu’il introduit beaucoup de sujet et de valeur spirituelle, et confine le disciple dans l’effort continue pour les acquérir et en jouir en permanence. Ce Khoutba apporte des réponses au questionnement classique que l’on se posait sur la voie tidjiane : son authenticité, son spiritualisme, les avantages qu’elle donne et les objectifs ultimes qu’elle vise. Ce khoutba embrasse les dimensions de la Tidjanya, il peut se prévaloir d’avoir engagé un débat spirituel, gnostique et positif sur la voie et offert une belle pâture aux adeptes de la Tidjanya engagés et initiés. Thierno Abdallahi finit par faire appel à la paix des cœurs, des âmes et la connaissance parfaite de l'Unique.           
                                                                                                                                                                                                                                                                                               
Sur le minbar, un disciple d’une voie et d’un ton rare : Oustaz Ahmadou BAH prend la parole pour une conférence sur l’un des livres de Cheikh Al Islam Ibrahim NIASS «Rouhoul Adab» (Quintessence de la bonne conduite). Un livre qui se propose d’être un compagnon fidèle de l’adepte dans son cheminement vers sa réintégration dans l’absolu où ses efforts dévotion ne sont plus focalisés sur la crainte de l’enfer et la recherche du paradis, mais plutôt sur la recherche de la face de Dieu dans une parfaite connaissance de soi et de Dieu. A la fin de cette conférence Oustaz Ahmadou BAH d’ouvrir la porte comme le faisiez le grand marabout Thierno Abdallahi Dia: Al Babou Maftouh (A chaque question, une réponse).
Avant que les questions ne soient posées, l’érudit Thierno Boubou BA de Bababé, a pris la parole pour faire un aperçu sur la voie Tidjanya et ses bienfaits, puis il a exhorté les talibés à veiller au respect des principes de l’islam basés sur la Charia tout en insistant sur la discipline et sa dimension dans le comportement du talibé. . Des questions religieuses, sociales et même politiques sont répondues par le jeune Erudit Oustaz Ahmadou BAH sous l’autorisation de son grand guide Thierno Abdallahi DIA. Au petit matin, ce grand rendez-vous religieux se terminera par la lecture de la totalité du sain Coran et la bénédiction du grand marabout à l’égard du grand public venu participer.
  Adama GUISSE 00 222 47 71 07 05

jeudi 20 janvier 2011

Visite du Sérigne Baba Lamine NIASS à Boghé

Baba Lamine Ibrahima NIASS est attendu ce jour 20 janvier 2010, dans l'après midi, à Boghé, pour une visite fraternelle à son ami et frère l'érudit, l'océant du savoir Thierno Abdallahi DIA. Comme pour ses visites précédentes, ce sera un après midi de recuillement et de joie.

samedi 16 janvier 2010

La ziyaara de Thierno Abdallahi DIA pour l'année 2010 a été célébrée le 15 janvier à Boghé. À L’instar des années passées, l'édition de 2010 a connu une affluence, encore plus forte que les années passées, de fidèles venus d'horizons divers pour participer dans la plus grande ferveur à l'animation de la soirée de la veillée religieuse.
Ainsi plusieurs talibés sont venus de l'intérieur du pays (Zouérate,Nouadhibou,Nouakchott,Bababé, Niabina, Taga, kiffa , Guérou ...), de France et de la sous-région (Sénégal, Gambie, Mali)
C’est en 1994, sur proposition de Thierno Mohamed El Moctar BA, qu'a commencé la célébration de l’événement religieux qui a été mis à profit depuis lors par les disciples de Thierno Abdallahi DIA.
Ll'édition 2010 de la ziyaara de Thierno Abdallahi DIA a eu cette année, un cachet particulier avec la participation de Mansour Ibrahima NIASS.
Les zikr (invocation de DIEU) ont été conduits par des jeunes venus de Médina Baye de la famille de Baye, infatigables avec des voix exceptionnelles.
Les activités de cette année se sont déroulées suivant le programme ci-dessous:
1- ouverture de la ziyara par la lecture du coran en la voix de Seydou Nourou TALL,
2- mot de bienvenu de Thierno Aliou Toulla, lu par Seydou Nourou TALL, en son lieu et sa place en raison de son absence pour des raisons de santé,
3- Intervention de Amadou Moussa NGAIDE, en présentant « comment Thierno Abdallahi DIA est entré dans la Fayda Tidiani et comment les érudits du Fouta ont essayé de Le freiner».
4- Intervention des disciples récitant des poèmes d'éloge et de reconnaissance à l'endroit de Thierno Abdallahi DIA,
5- Intervention du disciple de Thierno Abdallahi, Oustaz Amadou BA, sur la première mission de Cheikh Ibrahima NIASS au Nigéria auprès du roi de KANOU.
6- Intervention de Thierno Abdallahi DIA sur "la connaissance divine"
7- Intervention de Thierno Boubou BA sur les bienfaits de la Tariqa Tidianya et de la Fayda ?
8- Séance de Questions/réponses sur la tariqa Tidianya, la connaissance de Dieu, la Sharia et l'islam en général, animée par Oustaz Amadou BA ?
9- Lecture du Coran et bénédictions.

mardi 4 août 2009

Biographie de Cheikh Ahmad Tidjani Radiyallahu anhu



Le sceau de la sainteté Mohamedienne
Voici, retracée, une infime partie de la vie de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) :
Un célèbre maître soufi appelé Sidi Mokhtar El Kounty (qu’Allah l’agrée) avait annoncé que le 12ème siècle de l'Hégire ressemblerait à maints égards à l'époque du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), et que c'est à cette époque particulière qu'apparaîtrait le Sceau de la Sainteté Mohamedienne (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Son EnfanceEn effet en 1737/38 (1150 de l'hégire) vint au monde Seïdina Cheikh Ahmed Ibn Mohammed Ibn Mokhtar Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dans une petite ville du désert algérien, 'Aïn Madhi. Il fut le fils du très pieux et savant Sidi Mohammed Ibn El Mokhtar Tidjani (qu’Allah l’agrée) et de la pure et honorable 'Aïcha (qu’Allah l’agrée). Ils furent eux-mêmes d'une ascendance comptant de nombreux savants et saints accomplis. On peut citer à titre d'exemple son aïeul au 4ème degré qui possédait dans sa demeure une pièce lui servant de lieu de retraite spirituelle. Il y était constamment enfermé et personne d'autre que lui n'avait le droit d'y pénétrer. Il avait atteint un certain degré spirituel qui l'obligeait à se voiler le visage, de la salle de contemplation jusqu'à l'arrivée à la mosquée et de la sortie de la mosquée jusqu'au retour dans ce lieu. En effet, ceux qui auraient vu son visage ne pourraient plus cesser de le contempler ne serait-ce l'instant d'un clin d'œil sous peine d'en mourir, ce qui l'obligea à agir ainsi durant 23 ans.Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) était d'ascendance Chérifienne, c'est-à-dire que sa généalogie remontait jusqu'au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), par Seïdina Ali et Fatima (qu’Allah les agrée) via leur fils Hassan (qu’Allah l’agrée), mais il ne le certifia qu'après avoir posé la question au Prophète lui-même (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lors d'une vision à l'état de veille :Il lui répondit par trois fois : « Réellement tu es mon fils ». Puis il ajouta : « Ton ascendance par Hassan fils de ‘Ali est authentique ».Ainsi, c'est dans cet environnement de foi, de science et de sainteté que naquit et grandit Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Sa famille était très attachée au Coran et à la sunna, son père appelait et exhortait les gens au bien incitant les uns à l'application de la sunna, combattant toute innovation sans craindre, pour Allah, le tort de quiconque, il fut aimé et respecté.Il arrivait à son père de recevoir la visite d'êtres spirituels (rouhaniyêt) venant lui proposer de répondre à ses besoins, il s'en éloignait et leur disait : « Laissez-moi entre moi et Allah, je ne désire aucune attache autre que celle d'Allah ». Les gens venaient chez lui dans le seul but de se rappeler Allah. L’éducation du saint enfant fut confiée à l'illustre et prestigieux Mohamed Ibn Hamou Tidjani (m.1162 H) sous la conduite duquel il mémorisa le texte Coranique en entier, et ce, à l'âge de sept ans. Il apprit ensuite le droit musulman (fiqh) selon l'école de l'Imam Malek (qu’Allah l’agrée) et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du Connaissant d'Allah, le savant Sidi Mabrouk ibn Bou'afiya Madaoui Tidjani (qu’Allah l’agrée). Encore très jeune, Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) se fit remarquer pour son intelligence et sa piété, ainsi que ses vertus et sa modestie. Il était assidu dans ses études et possédait une volonté surprenante, tout ce qu'il commençait, il le finissait et tout ce qu'il entamait, il le complétait. Un jour de son enfance, en sortant de ses cours, il vit une lumière immense devant lui qui montait jusqu'au ciel, puis le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) apparut et l'encouragea en ces termes : « Continue, car tu es dans la vérité ». Suite à cela il partit se réfugier dans la maison de sa tante, qui se trouve à côté de ce lieu, elle le couvrit et le réconforta tout en lui préparant du pain.Il arrivait souvent à ce jeune enfant de voir en rêve le tracé de son destin. En effet, il se voyait sur un trône gérant et commandant des multitudes de créatures. Une autre fois, il vit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) chevauchant un cheval, à 'Aïn madhi, et Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) le suivait de très près. Il voulut lui faire des demandes, mais il a préféré attendre que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) descende de sa monture, pour être plus à l'aise. Lorsque le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) descendit, il se dirigea vers un champ et pria, Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) voulut le rejoindre dans sa prière, mais il ne le rejoignit que dans la deuxième rak'at. Il comprit à travers ce rêve qu'il n'atteindrait son souhait que dans la deuxième partie de sa vie, ce qui était représenté par la deuxième rak'at. Un événement tragique allait lier le destin de Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avec celui du saint Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). En effet, en l'an 1752/53 (1166 H) alors qu'il n'avait que seize ans, survint la mort de son père et de sa mère, le même jour, à la suite d'une épidémie de peste, ce qui le laissa orphelin. Cela n'entacha pas son moral et il poursuivit avec toujours plus de détermination la suite de ses études. Sa Quête En 1757/58 (1171 H.), âgé de 21 ans, il quitte 'Aïn Madhi, poussé par une soif incommensurable, pour Fès, alors célèbre cité de la science avec notamment sa fameuse Université-Mosquée Qarawiyyin. Cette ville était aussi le lieu de rencontre de grands maîtres et saints que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) entreprit de visiter, afin de profiter de leurs enseignements spirituels et de leurs bénédictions (baraka). Chaque jour sa science augmentait, recueillie auprès des docteurs de l'Université, il obtint ainsi tous les diplômes lui conférant le droit d'enseigner toutes les sciences connues des musulmans de cette époque, mais sa soif ne fut pas étanchée pour autant. Ses efforts, sa crainte d'Allah, sa modestie, son amour pour le vrai et son aversion du faux imposaient le respect de tous. Un jour il rencontra un Cheikh faisant partie des gens dotés du dévoilement (KACHF) et qui l'incita à retourner dans sa ville natale, ce qu'il fit. Sur la route il s'arrêta à diverses Zaouiya et rencontra de nombreux hommes de Dieu. Après 'Aïn Madhi, il se rendit à Abiod sidi Cheikh où il demeura quelque temps auprès de Sidi Cheikh Ben-Eddin (qu’Allah l’agrée) (5 années) puis il partit vers Tlemcen en l'an 1767/68 (1181 H) alors âgé de 31 ans et où il professa plusieurs années. Il y fut aimé et respecté par ses savants pour sa grande science et sa sagesse, et à ceux qui l'interrogèrent sur l'identité du grand érudit par qui il aurait appris un si large savoir, il leur révélait : « Ce savoir je ne l'ai pas reçu d'une seule personne, mais de tous ceux que je rencontrais ». Durant toutes ces années qui se sont écoulées, Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s'est affilié à plusieurs voies (6 voies) et a rencontré de grands Wali. Parmi ces voies il y a celle du Pôle Maulana Taïeb ibn Mohamed (qu’Allah l’agrée) (m.1180), la voie de Sidi Abdelqader Djilani (qu’Allah l’agrée) qu'il prit à Fès, la Tariqa Nassriya qu'il prit auprès du Wali Sidi Mohamed ibn Abdallah Tazani (qu’Allah l’agrée), puis il y eu la voie du Pôle sidi Ahmed El Habib ibn Mohamed (qu’Allah l’agrée) (m.1165) connu sous l'appellation El Ghamary Sejelmassi. D'ailleurs, ce grand Pôle, après sa mort, vint voir Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) en songe et lui donna un Nom à évoquer. Il prit aussi du Wali le Malamati Sidi Ahmed Tawachi (qu’Allah l’agrée) (m.1204), celui-ci lui transmis un Nom et lui dit : « Il te faut la retraite (khalwa), la solitude (El wahda) et le Dhikr et patiente jusqu'à ce qu'Allah t'ouvre, car tu vas avoir une station immense ». Mais cela n'arrangeait pas Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) alors Sidi Ahmed Tawachi (qu’Allah l’agrée) lui dit : « Attache-toi à ce Dhikr et sois-y constant sans retraite ni solitude, Allah t'ouvrira dans cette situation ». Une fois assimilés les enseignements et secrets des grands maîtres qu'il rencontrait et atteint les degrés spirituels escomptés, cette soif et ce désir d'Allah qui l'habitaient le poussaient toujours plus loin. Certains grands saints lui annonçaient qu'il atteindrait des degrés auxquels il ne s'attendait pas, ainsi, il rencontra le grand Wali doté du dévoilement Sidi Mohamed ibn el Hassan el Wanjali (qu’Allah l’agrée) (m.1185), qui lui affirma qu'il rejoindrait le degré du grand Cheikh et Pôle de son temps Sidi Abou el Hassan Chadhili (qu’Allah l’agrée) et lui révéla d'autres secrets.Un jour aussi il rencontra à Fès le Wali Sidi Abdallah ibn Sidi 'Arbi ibn Ahmed de Aouled Ma'an el Andaloussi (qu’Allah l’agrée) (m.1188) qui après s'être entretenu avec lui clama par trois fois à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Allah saisis par ta main ! » Une fois aussi Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) vit en rêve le grand Wali et Pôle de son temps, le Ghawth Sidi Abou Madian (qu’Allah l’agrée), dans une assemblée où il disait : « Celui qui me donne quelque chose je lui donnerai ce qu'il demande ».Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit alors : « Je te donne quatre ``Mathaqil`` (unité de poids monétaire) et garantis-moi le Qotbaniya el 'Odhma ».Il répondit : « Oui je te le garantis et tu ne mourras qu'après l'avoir eu ».Ce qui confirma son rêve c'est qu'une autre fois Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) rencontra un homme connu par le fait qu'il voyait à l'état de veille des entités spirituelles (Rouhani), et ceux-ci l'informaient sur ce qu'il voulait. Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui demanda : « J'ai caché quelque chose dans mon cœur, dis-moi ce que c'est ? ». Lorsque l'homme interrogea les Rouhani, ils lui dirent que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) interroge à propos de la Qotbaniya. L'homme constata une personne mystérieuse à côté des esprits spirituels qui leur dit : « Qui vous a permis de parler de ce sujet ? ». Ces esprits spirituels (Rouhani) lui répondirent alors : « C'est lui qui interroge sur cela ». La personne mystérieuse leur dit alors : « Cette Qotbaniya c'est moi qui lui ai garanti à Tlemcen avant son départ, il ne mourra pas sans l'avoir atteint, alors n'intervenez pas là-dessus ni vous, ni les autres ». Cette personne n'était autre que Sidi Abou Madian le Ghawth (qu’Allah l’agrée). L'homme qui pouvait parler aux entités spirituelles (Rouhani) n'avait jamais vu Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) auparavant et il ne le connaissait pas.Après de multiples efforts il sentit le besoin d'accomplir son pèlerinage, ce fut en 1772/73 (1186) alors âgé de 36 ans. Durant son voyage il rencontra d'autres grandes personnalités, tel que Sidi Mohamed ibn 'Abderrahman el Azhari (qu’Allah l’agrée) dans la région de Zwawa, près d'Alger, auprès de qui il prit la voie Khalwatiya, puis en arrivant en Tunisie où il rencontra le Wali Sidi Abdsamad Rahaoui (qu’Allah l’agrée). Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) vit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) en Tunisie qui lui dit : « Invoque pour obtenir la Connaissance ou ce que tu désires et moi je dirai Amin pour ta demande ». Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) invoqua donc et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) disait Amin, ensuite le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a récité la Sourate Wa Douha (Sourate 93) et lorsqu’il arriva au verset qui dit : « Ton Seigneur t’accordera certes ses faveurs et alors tu seras satisfait… » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) fixa Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) de son noble regard puis termina de réciter la Sourate. Seïdina Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) resta une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse. Il y enseigna diverses sciences ainsi que les Hikam d'Ibn 'Ata allah. Devant l'étendue de sa science, l'émir du pays lui envoya un message lui demandant de s'installer à Tunis pour y enseigner la noble science et s'occuper des affaires religieuses, mettant à sa disposition une demeure, un salaire important et la célèbre université de Zaïtouna. Lorsque Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) reçut la lettre de l'émir il se tut, puis le lendemain il se sauva et prit le bateau pour Le Caire, en Égypte, avec la ferme intention de rencontrer le célèbre Wali, le Maître majestueux et le Connaissant parfait Sidi Mahmoud el Kourdiou (qu’Allah l’agrée) originaire d'Irak. Lors de leur première rencontre, celui-ci dit à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Tu es aimé auprès d'Allah dans ce monde ainsi que dans l'au-delà ». Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui demanda : « D'où te vient cela ? »Sidi Mahmoud el Kourdiou (qu’Allah l’agrée) lui répondit : « D'Allah ! »Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui dit alors : « Je t'ai vu alors que j'étais en Tunisie et je t'ai dit : Je suis entièrement en acier. Tu m'as répondu : Oui ! C'est ainsi et je vais transformer ton acier en or ». Lorsque Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) raconta cela, Sidi Mahmoud (qu’Allah l’agrée) lui répondit : « Oui, c'est comme tu as vu ».Quelques jours plus tard Sidi Mahmoud el Kourdiou (qu’Allah l’agrée) interrogea Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur ses ambitions, ce à quoi Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) répondit : « J'ambitionne d'accéder au degré des Pôles Suprêmes (El Qotbaniya el 'Oudhma) »Le célèbre Maître lui affirma alors : « Ô Mon ami ! Le Très-Haut te réserve beaucoup plus que cela ». Il finit par rejoindre la ville sainte de La Mecque et entra en contact avec ces hommes de Dieu, là aussi il fit une rencontre des plus capitales, celle du fameux Cheikh Sidi Ahmed Ibn Abdallah el Hindi (qu’Allah l’agrée) à qui il était interdit de rencontrer quiconque. Il envoya donc une lettre à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), par l'intermédiaire de son serviteur, dans laquelle il lui annonça : « Tu es l'héritier de ma science, de mes secrets, de mes dons et de mes lumières ». Lorsqu'il écrivit cela à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), Sidi Ahmed ibn Abdallah el Hindi (qu’Allah l’agrée) déclara à son serviteur : « Il est celui que j'attendais et il est mon héritier ». Ce à quoi son serviteur s'exclama : « Cela fait 18 ans que je suis à ton service et aujourd'hui il est venu un homme débarquant du Maghreb et tu me dis qu'il est ton héritier ». Sidi 'Abdallah el Hindi (qu’Allah l’agrée) lui dévoila alors : « Je n'attendais que lui, et en cela je n'ai aucune part de décision, Allah choisi par sa Miséricorde qui Il veut, si j'avais eu une part de décision j'aurais alors choisi mon fils depuis longtemps ». Il transmit ainsi à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) tout ce qu'il détenait en science, secret et lumière et rendit l'âme après lui avoir confié l'initiation de son fils unique. Il lui annonça aussi sa rencontre imminente avec le grand saint et Pôle Suprême (Qotb Jami') Sidi Mohamed ibn Abdelkarim Samman (qu’Allah l’agrée) (m.1775). En effet, il le rencontra à Médine. Celui-ci le fit rentrer en retraite 3 jours et lui révéla les secrets et pouvoirs des grands hommes de Dieu. Après Médine L'illuminée et la visite de la tombe du saint Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) rejoignit Le Caire et durant ce nouveau séjour Sidi Mahmoud el Kourdiyou (qu’Allah l’agrée) lui transmit la voie Khalwatiya, en lui délivrant le diplôme d'autorisation afin qu'il initie, éduque et forme ses disciples à cette voie. Fath El Akbar – Naissance de la voie Il rentra enfin au Maghreb, passa et s'arrêta dans certaines villes pour aller ensuite s'isoler dans le désert algérien (départ de Tlemcen en 1196), dans les villages de Chellala (1196 à 1199) et Boussemghoune (1199 à 1213). C'est dans le village de Boussemghoune justement que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) eu sa grande ouverture (FATH EL AKBAR) : en effet alors âgé de 46 ans (1196) lors de sa retraite spirituelle, en pleine journée vint à lui le Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à l’état de veille qui lui annonça : « Je suis désormais ton initiateur, ton Maître, aucun être humain ne prétendra être ton initiateur. Il te faut en conséquence abandonner tout ce que tu as pris de l’ensemble des voies précédemment, personne n'aura de reproche à te faire, car c'est moi qui serai ton intermédiaire auprès d'Allah et aussi ton aide ».Il devint donc le dépositaire de la voie spirituelle du Prophète lui-même (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), voie qui renferme en elle toutes les autres voies ; C'est la Tariqa Ahmediya, Mohamediya, Ibrahimiya, Hanifiya qui renferme des grâces énormes jamais obtenues par toutes les autres voies, tout comme la communauté de Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a des grâces qui n'ont jamais été obtenues par toutes les autres communautés avant l'Islam. Les vertus attachées à la voie du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et à son Khalife Sidi Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sont innombrables. Ainsi, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) enseigna son Ouird à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et lui dicta les conditions que comportait sa voie. Il lui dit, entre autres conseils personnels à lui : « Maintiens-toi dans cette Tariqa sans te retirer du monde, ni cesser d’être en relation avec les hommes jusqu'à ce que tu atteignes la station spirituelle qui t'es promise, tout en gardant ton état, sans grande gêne, ni difficulté, ni effort cultuel excessif, renonce désormais à tous les saints ».Il reçut d'année en année l'initiation directe du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ainsi que l'ordre et l'autorisation d'appeler les gens à cette voie. S'ensuivit alors une période de propagation qui dura 13 ans dans cette région, les gens affluant de multiples contrées pour tirer profit de sa Baraka et prendre de ce que lui avait confié le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Cet ordre prit une expansion considérable en très peu de temps, et cela attisa la jalousie et l'inquiétude des autorités turques de l'époque. Et là encore, le destin de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) allait ressembler une fois de plus à celui du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Tout comme le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dû s'exiler de La Mecque à Médine, Seïdina (qu’Allah l’agrée) a dû le faire de Boussemghoune à Fès (départ d'Abi Semghoune le 17 Rabi'Awwal 1213 ; Arrivée à Fès le 6 Rabi'Thani 1213).De là-bas, depuis sa demeure, il s'occupe de l'initiation et de l'éducation de ses disciples leur enseignant et expliquant le Coran et la tradition du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à ses élèves toujours de plus en plus nombreux.Très vite, la vaste étendue de son savoir particulier, la profondeur de ses enseignements et la manifestation de ses prodiges authentiques vont conquérir toujours de plus en plus de cœurs, parmi lesquels on trouve un nombre impressionnant de savants érudits, de Walis parfaits et de maîtres spirituels. Beaucoup étaient de la noble descendance de notre Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Qoutbaniya El Oudhma, accession au rang suprême de sceau de la Sainteté Ainsi, depuis sa rencontre avec l'envoyé d'Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à Boussemghoune, il ne cessa de suivre ses enseignements et ses éducations tout au long de ces années, et au fur et à mesure des évènements, jusqu'au jour tant annoncé, et tant prédit au cours de sa vie où il fut hissé au rang suprême de la Qoutbaniya el 'Oudhma au mois de Mouharam de l'année 1214 (à 'Arafat par le biais d’un prodige). Il atteint deux stations uniques dans la hiérarchie spirituelle des saints, celle de la Khatmiya (Le Sceau des saints : il clôture pour toujours les degrés de sainteté) et celle de la Katmiya (Le Pôle caché : station spirituelle connue seulement d'Allah et de son Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) atteint le 18 du mois de Safar, il est l'intermédiaire spirituel entre les Prophètes (sur eux la paix) et l'ensemble des Walis (qu’Allah les agrée)).À ce sujet, le poète a dit : Le message a été clôturé par notre très saint Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)Et la sainteté a été clôturée par Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allah l’agrée)Ce qu’on veut faire comprendre ici c’est la suprême sainteté unique
Quant au Pôle de la sainteté commune il existera toujours au fil du Temps, par la pure faveur de notre Glorieux Seigneur.Il est ainsi tout en haut de l'échelle de la sainteté et n'a au-dessus de lui que les Prophètes (sur eux la paix) et les compagnons (qu’Allah les agrée) de notre généreux Prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Il est le Pôle caché qui sera dévoilé au jour du Jugement Dernier par une voix qui clamera : « Ô Gens du rassemblement ! Voici votre guide par lequel vous étiez irrigués depuis le début de la création jusqu’à maintenant ». Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a révélé : « Le maître de l'existence (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m'a informé de vive voix que je suis le Pôle caché, cela à l'état de veille et non en rêve ».Il a expliqué aussi en ces termes le rôle du Pôle caché : « Tout saint ne boit et n'est abreuvé que de notre océan depuis la création jusqu'au jour où on soufflera sur la Trompe du Jugement dernier ».Il a dit aussi : « Tous les flux qui émanent du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) sont recueillis par les essences des prophètes (sur eux la paix) et tout ce qui émane et surgit de leurs essences sont recueillies par mon essence et de moi cela se départage sur l’ensemble des créatures depuis le commencement du monde jusqu’au jour où on soufflera sur la Trompe du Jour Dernier, et j’ai des sciences par lesquelles j’ai été particularisé entre le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et moi sans intermédiaire ».Ces paroles ont été prononcées dans l'intention de permettre au disciple de comprendre l'importance et la valeur des grâces qu'Allah a fournies au détenteur de ce degré spirituel, jamais atteint par aucun saint, et ainsi d'être reconnaissant envers Allah. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) a dit : « [...] et quant aux bienfaits de ton Seigneur raconte-les ». C'est à ce même titre que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait dit : « J'étais déjà prophète alors qu'Adam était entre l'eau et l'argile ».Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait dit aussi :« Je serai le premier à être ressuscité le jour de la résurrection, je serai l'orateur lorsque les ressuscités seront rassemblés, et l'annonciateur de la bonne nouvelle lorsqu'ils auront perdu espoir. Je détiens la bannière de la louange de Dieu, sans prétention, je serai le premier à demander et à obtenir l'intercession, je serai le premier à frapper à la porte du Paradis et à y être autorisé à entrer, et j'y entrerai avec les croyants pauvres, je suis le plus méritant parmi tous les enfants d'Adam auprès de mon Seigneur, sans prétention ».Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) avait dit : « Mes deux pieds que voici sont sur la nuque de chaque Wali ». Sidi Mohamed el Ghali (qu’Allah l’agrée), un éminent compagnon de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), lui fit remarquer que Sidi Abdelqader Djilani (qu’Allah l’agrée) avait dit une parole presque similaire, il lui répondit : « Il avait parfaitement raison, mais il ne parlait que des Wali de son époque, quant à moi, je dis que mes deux pieds que voici n'ont jamais cessé d'être sur la nuque de chaque Wali ».Sidi Mohamed el Ghali (qu’Allah l’agrée) avait dit au sujet du rôle et du degré de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « C'est par son intermédiaire que tous les saints, sans en avoir conscience, reçoivent l'influx des Prophètes (sur eux la paix) ».Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) quitta ce monde terrestre le jeudi 17 Chawal 1230 à l'âge de 80 ans. Après avoir accompli la prière du Soubh il s'allongea sur le côté, demanda un verre d'eau qu'il but, puis son esprit agrée quitta son corps béni. Il fut enterré dans le jardin qui juxtaposait les murs de la Zaouiya bénie de Fès, par la suite, au fur et à mesure de son agrandissement cette parcelle fut incluse dans les murs de la Zaouiya (début de la construction à partir de 1215) et depuis son départ la lumière qu'il hérita du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ne cesse de se propager. Portrait de Seïdina Ahmed Tidjani (Qu’Allah sanctifie son précieux secret) Les traits fins de son visage radieux, d'un blanc rosé, son allure princière, bien qu'il soit le plus humble, marquent en lui sa haute lignée. Imitant le prophète Mohammed (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dans tous les actes et conditions, sa barbe, filée de poils gris resplendissant, faisait jaillir de lui une lumière mystérieuse. Riche par Dieu, ne demandant rien à personne, il fut honoré de grâce qui faisait qu'il ne comptait que sur Dieu. Il dévoila ce qui est permis et cacha ce qui pouvait perturber l'esprit. Par Taha, son maître et compagnon, tel le soleil et la lune, nul ne pourrait plus séparer ces deux sceaux de la même famille pour l'amour qu'ils avaient pour Lui. SES KHALIFS SUCCESSIFS
Seïdina Ahmed Tidjani t, avant son décès, confia au Pôle Sidi Hajj 'Ali Tamacini (Qu’Allah l’agrée) la maîtrise de la Tariqa ainsi que la tutelle sur ses deux héritiers qui étaient encore jeune, Sidi Mohamed El Habib t et son frère Sidi Mohamed El Kebir (Qu’Allah l’agrée).A la mort de Sidi Hajj 'Ali Tamacini (Qu’Allah l’agrée) le Khilafa fut rendu à la descendance de Seïdina Cheikh (Qu’Allah sanctifie son précieux secret), en l'occurrence à Sidi Mohamed El Habib (Qu’Allah l’agrée) qui mourut environ 8 ans après lui. Ainsi à leur immense maîtrise spirituelle particulière s'est ajouté la maîtrise temporelle de la Voie.Il laissa comme héritier, à sa mort, Sidi Ahmed 'Ammar t qui n'avait que 3 ans et qui, dès son adolescence, eut de nombreux déboires avec les colonisateurs français, ceux-ci n'hésitant pas à l'envoyer en résidence surveillée à Bordeaux (France). Durant cette période de troubles, la maîtrise de la Tariqa fut assumée, temporairement, par le Khalife de Tamacine, Sidi Mohamed El 'Aïd (Qu’Allah l’agrée), et une fois le retour de Sidi Ahmed 'Ammar (Qu’Allah l’agrée) à 'Ain Madhi, la maîtrise de la Tariqa revint définitivement à la descendance de Seïdina Ahmed Tidjani (Qu’Allah sanctifie son précieux secret) et les Khalifes qui se succédèrent par la suite sont :

(1) Sidi Bachir Tidjani (RA) :de 1896 à 1910
(2) Sidi 'Allal Tidjani (RA) : de 1910 à 1919
(3) Sidi Mohamed El Kebir Tidjani (RA) : de 1919 à 1931
(4) Sidi Mahmoud Tidjani (RA) : de 1931 à 1934
(5) Sidi Taïeb Tidjani (RA) : de 1934 à 1973
(6) Sidi 'Ali Tidjani (RA) : de 1973 à 1990
(7) Sidi 'Abdeljabbar Tidjani (RA) : de 1990 à 2005
(8) Sidi Hajj M'hammed Tidjani (RA) : depuis janvier 2006, qu'Allah lui prolonge sa vie
GENEALOGIE DE CHEIKH AHMED TIDJANI

Fils de Mohammed (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Mokhtar (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Ahmed (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Mohammed (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Salim (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Abi-l-'Aïd (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Salim (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Ahmed 'Alwani (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Ahmed (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Ali (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Abdallah (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Abbas (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Abdeljabbar (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Idriss (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Idriss (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Ishaq (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Ali Zeïn el 'Abidine (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Ahmed (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Mohammed Nefs Zakkiya (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Abdallah (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Hassan Mouthana (Qu’Allah l’agrée)
Fils de Hassan Sabat (Qu’Allah l’agrée)
Fils de 'Ali et de Saïda Fatima (Qu’Allah les agrée),
maîtresse des habitantes du Paradis et fille de la meilleure créature d'Allah : Seïdina Mohammed (Sur lui la prière et la paix)
Le pauvre esclave en Allah, Mohamed El Mansour El Mohieddine Tidjani, qu'Allah le préserve Source : www.tidjaniya.com